3.2 L’air - Réduire l’expansion de végétaux émetteurs de pollens allergisants

 

Contexte
Les pollens sont reconnus, par la législation française (Code de l’Environnement), comme une pollution de l’air en tant qu’agents biologiques. Des actions sur la problématique de la présence de pollens allergisants dans l’air nécessitent d’être menées aux différents échelons géographiques et de façon coordonnée.
La région Occitanie est concernée par de nombreuses plantes à pollen allergisant (platane, cyprès, graminées, ambroisie,…). La répartition géographique est variable à l’échelle de l’Occitanie selon les espèces. Entre 15% et 20 % de la population souffre de pollinoses dues à la présence de pollens allergisants dans l’air.
Un système de surveillance a été mis en place en 1996 par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), qui dispose de capteurs permettant de déterminer les quantités de pollens allergisants dans l’air. Les pollinariums sentinelles visent à détecter finement le début et la fin d’émission de pollens des espèces réunies localement (principales plantes et arbustes dont le pollen est allergisant de la zone géographique).
Ces informations complémentaires, qui relèvent de dispositifs nationaux, sont transmises aux personnes allergiques qui adaptent la prise de leur traitement.
Par ailleurs, l’INRA d’Avignon a mis en place, dans le cadre d’un financement PRSE2 Languedoc-Roussillon, un outil « cartopollen » qui permet de prévoir finement, à l’échelle de la commune, à partir de données phénologiques, météorologiques et d’occupation du sol, les émissions de pollens de cyprès.
Enfin, il existe des dispositifs type « observatoire » sur la présence de plantes allergisantes ou production de pollens.

Objectifs de l’action
Cette action du PRSE3 vise à rendre lisible, voire à coordonner, sur le territoire régional, le dispositif de surveillance et de limitation / réduction de la colonisation par des plantes à pollens allergisants.