Contexte

publié le 9 juin 2023

En 2013, l’OMS a classé cancérogène la pollution de l’air extérieur. C’est le niveau moyen de pollution de l’air que nous respirons (le « bruit de fond ») qui a le plus d’impact sur notre santé. Si toutes les communes de la région atteignaient les concentrations les plus faibles observées dans les communes équivalentes, près de 1900 décès seraient évités chaque année en Occitanie.
Les territoires plus particulièrement impactés par la pollution atmosphérique sont en lien avec les activités humaines. Le cumul avec des inégalités sociales de santé doit être pris en compte pour déterminer les zones dites à « enjeux prioritaires ». A ce jour, il y a un déficit de connaissances sur ces zones. Plus particulièrement, sur ces territoires, des outils adaptés et accessibles doivent être mis à la disposition des acteurs pour aider à la décision et déployer des actions pertinentes, visant notamment à faire évoluer les comportements.

Objectifs de l’action
Cette action comprend deux mesures complémentaires :
• Développer les connaissances et les cartographies d’exposition relatives à la qualité de l’air extérieur ;
• Mieux caractériser ces zones dites à « enjeux prioritaires » vis-à-vis de la pollution atmosphérique ;
• Conduire une étude de faisabilité concernant le croisement des données environnementales, de santé et de défavorisation sociale, afin de développer ultérieurement un outil pour déterminer des zones à enjeux prioritaires vis-à-vis de la pollution atmosphérique.