Contexte
La pollution chimique des milieux extérieurs (eau, air, sol) peut conduire à des expositions qui peuvent avoir des conséquences délétères sur la santé humaine, animale et environnementale. Si toutes les substances chimiques ne sont pas toxiques, certaines peuvent être classées comme cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR), être des perturbateurs endocriniens pour les humains ou les animaux, favoriser l’antibiorésistance ou bien encore avoir des impacts sur la biodiversité et l’environnement.
Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle qui dérèglent le fonctionnement hormonal et que l’on retrouve dans un grand nombre de produits de consommation courante (plastiques, cosmétiques, alimentation…) et dans différents milieux (air, eau, sol).
Cette problématique de la contamination chimique environnementale est un enjeu majeur en Occitanie.
L’Occitanie représente 14 % des ventes nationales de substances de produits phytopharmaceutiques pour 12 % de la surface agricole utile métropolitaine. Près de 69 000 tonnes de substances actives ont été vendues à l’échelle nationale en moyenne triennale entre 2018 et 2020.
Parmi les substances très utilisées dans la région, une part encore non négligeable présente des risques avérés pour la santé : en Occitanie, environ 15 % des produits phytosanitaires vendus contiennent des substances classées CMR (cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction) et certains sont des perturbateurs endocriniens.
La région Occitanie a un riche passé minier et industriel associé. Ces sites présentent des pollutions de sols résiduelles, par les métaux pour les anciens sites miniers, qui peuvent avoir un impact sur les milieux.